La compilation d'explications techniques destinée à aider les parties prenantes à appliquer efficacement les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards), via la plateforme de EFRAG ESRS Q&A, vient d’être enrichie par l’Efrag (l’European Financial Reporting Advisory Group), le 23 décembre dernier.
L’Efrag ne cesse d’ajuster ses explications afin d’aider les organisations à répondre correctement aux questions techniques lors de l’établissement de leur reporting extra-financier. L’organisme européen a donc ajouté 23 nouvelles précisions, élargissant ainsi sa compilation d'explications techniques à 93 entrées sur la plateforme ESRS Q&A qu’il a mise en place, afin de collecter et de répondre aux questions techniques qui n'ont pas été résolues après une analyse approfondie par les organisations, soumises à la CSRD, des normes européennes de reporting en matière de développement durable (ESRS).
La dernière compilation d'explications pour répondre aux questions techniques des parties prenantes sur l'ESRS est disponible ici.
À noter que les questions posées par les organisations seront rendues publiques sur le site web de l'Efrag afin d'aider d'autres personnes à la mettre en œuvre et de les informer des questions déjà posées. Les informations personnelles et le nom des organisations ne seront pas dévoilés.
L’Efrag invite les utilisateurs de la plateforme à faire preuve de discernement
L’organisme européen de normes de reporting extra-financier prévient les parties prenantes que toutes les réponses qu’il fournit sur la plateforme, ne font pas autorité. Il précise « qu’elles n'engagent que la responsabilité de l'Efrag et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de la Commission européenne ». Pour lui, les explications, qui ne font pas autorité par nature, répondent à des questions techniques sur l'ESRS en indiquant où se trouve le contenu dans les normes et comment y naviguer en conséquence.
L’Efrag affirme qu’il n'assume aucune responsabilité quant au contenu ou aux conséquences ou dommages directs, indirects ou fortuits résultant de l'application des conseils ou orientations contenus dans les réponses. Il conseille aux utilisateurs de la plateforme d'exercer leur propre jugement et leur rappelle que « les informations, y compris les réponses aux questions posées, contenues dans cette plateforme ne doivent pas se substituer aux services d'un professionnel dûment qualifié ».
Le conseiller technique de la Commission européenne pour l’exécution de la directive CSRD souligne qu’il compte publier régulièrement des explications sur la mise en œuvre des normes européennes de reporting en matière de durabilité.
Samorya Wilson