Un employeur n’a pas à informer un salarié de son droit de demander que les motifs de la lettre de licenciement soient précisés.
Une salariée a été convoquée à un entretien préalable à un licenciement.L’entretien a été reporté plusieurs fois. Le licenciement pour faute grave a été prononcé le 2 février 2018. La cour d’appel de Colmar a considéré que le licenciement était régulier et bien-fondé.Elle a relevé que la lettre de licenciement énonçait un grief tiré d’un comportement et de propos déplacés de la salariée à l’égard de plusieurs collaborateurs, de nature à mettre en péril leur santé psychique et dégrader leurs conditions de travail. La Cour de cassation, dans un arrêt du 29 juin 2022 (pourvoi n° 20-22.220), rejette le pourvoi, en application des articles L. 1235-2 (...)