Le refus établi du salarié de tout échange verbal avec sa hiérarchie rend à lui seul impossible le maintien du salarié dans l’entreprise et constitue une faute grave.
M. X., engagé en 1989 au sein d’une société d’électricité, a été promu cadre en 2002. Après avoir préparé le concours d'entrée à une grande école pendant deux ans, il a réintégré la société en 2008 et a été muté sur un emploi de juriste d'entreprise en 2009.Placé en arrêt maladie d’octobre 2009 à octobre 2010, il a fait l'objet d'une mise à la retraite d'office en octobre 2011. La cour d’appel de Paris a débouté le salarié de ses demandes relatives à sa mise à la retraite d'office, constatant que, dans un contexte de désaccords entre le salarié et l’employeur, ce dernier justifiait une faute grave notamment (...)