L'absence prolongée d'un salarié liée à un épuisement professionnel ne permet pas de justifier le licenciement de ce salarié.
Une salariée est licenciée pour absence prolongée perturbant l'organisation et le bon fonctionnement de l'entreprise. La salariée demande alors des dommages-intérêts pour licenciement sans cause réelle et sérieuse, invoquant le fait que cette absence résultait du stress permanent et prolongé dû à une surcharge de travail et de l'état d'épuisement qui en découlait. Dans un arrêt du 8 juin 2011, la cour d'appel de Lyon déboute la salariée de ses demandes au motif que la salariée n'avait pas porté à la connaissance ni de son employeur, ni du médecin du travail, l'existence d'un stress anormal. En outre, la cour d'appel reproche le silence de la salariée quant aux mesures (...)