Le licenciement d'un salarié en raison de sa séropositivité est discriminatoire, même si le licenciement a été motivé par les autres salariés dans le but de maintenir "le bon fonctionnement de l'entreprise".
En l'espèce, le salarié d'une entreprise grecque confia à trois collègues sa crainte d'avoir contracté le virus d'immunodéficience humaine (VIH). Ce qui se confirma par la suite. Ces trois employés envoyèrent une lettre à l'employeur pour réclamer le départ de ce salarié. De plus, des informations sur l'état de santé du requérant se répandirent dans l'entreprise. Le personnel demanda le départ du requérant. Malgré l'intervention du médecin du travail pour informer les salariés sur les précautions à prendre, le personnel adressa à la direction de l'entreprise une lettre lui demandant (...)