La prise de connaissance tardive par l'employeur de ce que le salarié a commis des faits de violence ne constitue pas en soi une cause de rupture de la promesse d'embauche.
Un employeur a avisé par courrier M. X. que sa candidature était retenue, et a par la suite signifié à ce dernier qu'il ne donnait finalement pas suite à l'embauche.M. X. a saisi la juridiction prud'homale afin de faire juger que le non-respect de la promesse d'embauche s'analysait en une rupture abusive d'un contrat de travail et afin d'obtenir des dommages-intérêts. Par un arrêt du 13 octobre 2011, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a débouté M. X. de sa demande. L'arrêt retient que l'employeur, ayant eu connaissance de faits de violence commis par M. X. dans le passé à l'encontre d'ouvriers de l'équipe du site où il aurait dû être (...)