Le licenciement ayant pour fondement un motif tiré de la vie personnelle du salarié est sans cause réelle et sérieuse.
Un salarié a été engagé en qualité de voyageur représentant placier (VRP) par une société en 1991. Dans le dernier état de la relation contractuelle, il occupait les fonctions de manager commercial et responsable occasion. Licencié pour faute grave en 2010, le salarié a contesté le bien fondé de son licenciement devant la juridiction prud'homale. La cour d'appel de Lyon estime que le licenciement est sans cause réelle et sérieuse et condamne l'employeur au paiement de diverses sommes à ce titre. La Cour de cassation, dans l'arrêt du 30 avril 2014, rejette le pourvoi formé contre l'arrêt rendu par la cour d'appel le 8 novembre 2012. La Haute juridiction judiciaire affirme qu'un (...)