Suite à un mouvement de grève, la remise en cause de la sécurité des salariés et des installations justifie la décision de l’employeur de fermer son usine de production de substances chimiques, classée Seveso "seuil haut".
Suite à l'échec de négociations salariales, une grève a été décidée à compter de décembre 2014 dans une usine de production de substances chimiques, classé Seveso "seuil haut". Lors d’une réunion extraordinaire, l’employeur a décidé, après consultation du comité d’établissement, de fermer l’entreprise en raison des risques sécuritaires générées par les débrayages. Estimant que l'employeur procédait à une fermeture illicite de l’entreprise (lock-out), plusieurs salariés ont saisi la juridiction prud'homale en référé afin d'obtenir des dommages-intérêts en (...)