Mise en scène d’un opéra tiré d’une oeuvre littéraire : entre liberté de création et protection du droit moral

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La mise en scène d’un opéra, tiré d'une oeuvre littéraire, ne modifiant que la scène finale, ne dénature pas l’esprit de l’œuvre dont elle s'inspire, l'adaptateur jouissant d’une liberté de création équilibrée avec la protection du droit moral du compositeur.

Un scénario, dont M. Y. est l'auteur et inspiré d'une nouvelle écrite par M. Z., a été adaptée musicalement par M. A. dans un opéra éponyme créé en 1957. Estimant que la représentation donnée en 2010 par l'Opéra de Munich, dans une mise en scène de M. X., dénaturait les œuvres de M. Y. et de M. A., les titulaires du droit moral de ceux-ci ont assigné en contrefaçon l'Opéra de Munich ainsi que les sociétés coproductrices d’une captation audiovisuelle d'une représentation de l'œuvre. La cour d’appel de Paris a jugé que la (...)

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